Les autochtones, les Kanaks, sont déplacés ; privés de terres et de droits. De plus, une solution pacifique aurait-elle pu être trouvée avant l'assaut? La venue d'une équipe de journalistes est un temps évoquée. Elles remettent en cause la version officielle de l’attaque de Fayaoué, en avril 1988. Retour sur ces événements.Colonisée par la France en 1853, la Nouvelle-Calédonie devient une colonie pénitentiaire. Dans la mémoire collective de la Gendarmerie, dans la mémoire de chaque gendarme de ma génération, « OUVEA » claque comme un coup de feu ! Des anciens de la tribu de Gossanah révèlent finalement l'existence de la grotte. Un groupe du GIGN sillonne la jungle.
On compte 24 otages en tout.La grotte, sacrée, est noire et humide. Le commandement de la Gendarmerie en Nouvelle-Calédonie a-t-il tenté de cacher, en 1988, qu’il n’avait pas donné de consignes de fermeté aux brigades du territoire ? Pis, les Kanaks détiennent aussi Jean Bianconi, le premier substitut du procureur de la République.
2:41. La mort d'Alphonse Dianou, seulement touché à la jambe, paraît trouble à l'ancien commandant du GIGN Philippe Legorjus. L'assaut fait 19 morts chez les ravisseurs. Impossible de retrouver les autres. Ministère chargé de l'intérieur. 1ère outre-mer 4,947 views.
» Quelques mois plus tard, il déclarera dans une interview à « Aspects de la France », le 22 septembre 1988 : « Le peloton de gendarmerie mobile qui avait été envoyé en renfort à la brigade territoriale, et qui avait été mis en alerte zéro à la suite de l’attaque de la gendarmerie de Poindimié, n’avait pas appliqué les consignes. Il y a là le GIGN, des parachutistes de la gendarmerie et de l'armée de terre ainsi que le commando Hubert, unité des forces spéciales de la marine nationale.Un hélicoptère Puma approche. Les revendications sont claire pour le FLNKS: retrait des militaires, annulation des élections régionales, organisation d'un véritable référendum d'autodétermination. Sur le «Caillou», elle est couplée à une élection régionale. En 1984, le Front de libération national kanak socialiste (FLNKS) met en place un «Gouvernement provisoire».
Les tirs fusent. À quelques jours du premier tour de la présidentielle 1988, un meeting en faveur de Jacques Chirac, premier ministre en campagne, est organisé à Ouvéa. La négociation avec Paris est compliquée. Le combat dure toute la journée.
Une provocation, pour la plupart des tribus de l'île. Douze jours que la situation est bloquée.Le second tour de l'élection présidentielle approche. Elle doit entériner un nouveau statut pour l'île, imaginé par le ministre des DOM-TOM, Bernard Pons. » s’interroge pour finir Henri Calhiol.Je cherche des témoignages sur l’accident mortel survenu en Nouvelle-Calédonie le 07 septembre 1989 dans lequel le gendarme mobile Vous aimez cet article ? C’est ainsi que le guet-apens de Fayaoué a pu se dérouler, que quatre gendarmes ont été massacrés à l’arme blanche et par armes à feu et deux autres très grièvement blessés. Les champs obligatoires sont indiqués avec La situation devient cauchemardesque. «J'ai d'abord cru à une blague [...] puis on s'est débattu», explique le maréchal des logis Lacroix. Le «statut Pons» est vu comme un recul par les indépendantistes, qui appellent au boycott du scrutin. En période de disette, ces dernières étaient tenues de fournir des individus qui étaient sacrifiés et dévorés. Les assaillants raflent fusils d'assauts et mitrailleuses puis partent dans des directions opposées avec 26 otages.Branle-bas de combat. Les opérations reprennent en début d'après-midi, au lance-flammes. Dépossédés de leur identité culturelle face à l'afflux des bagnards et des nouvelles populations, ils se révoltent en 1878 et 1917. Le 22 avril 1988, trente gendarmes mobiles sont en renfort à la gendarmerie de Fayaoué pour sécuriser les élections. Un commando d'une trentaine d'indépendantistes envahit alors la gendarmerie et prend possession de l'armurerie.