Malgré les louanges de son entourage, elle ressent une honte profonde.
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Lorsqu’on se livre à l’autre, on risque de lui donner le pouvoir de nous juger.
Lorsqu’on évite la relation dans laquelle on se sent rabaissée, on se coupe également de ceux et celles dont on attend l’estime et l’affection.
Elle a découvert une partie grandiose d’elle-même, issue selon elle d’une exigence familiale selon laquelle elle se devait d’être exceptionnelle.
Selon Shapiro (2003), la solution à la honte ne réside pourtant pas dans une éblouissante exposition de fierté, mais plutôt dans une absence de préoccupation à son propre sujet.
La honte n’est pas toujours facile à déceler, parce que certains surcompensent en présentant une façade d’excessive estime de soi.
Le groupe est axé sur la gestion des symptômes, sur la restructuration cognitive et sur l’amélioration des stratégies pour prendre soin de soi.
Sexologue et psychothérapeute.
Ils développent leur capacité à vivre au présent et à partager leur vécu dans un climat de confiance.
Les auteurs examinent la question du transfert des éprouvés de honte au sein du dispositif thérapeutique.
Ils considèrent les effets de transmission de la honte, dans l’intersubjectivité en général, et dans celle propre au lien thérapeutique en particulier.
Les participants sont invités à remettre en question les règles et les rôles familiaux dommageables.
L’Ennui, la honte et l’inhibition Ennuyer vient du latin inodiare, de odium, la haine.
L’enfant ne réussit pas à obtenir une saine perception de lui-même comme personne.
En supervision de psychothérapie. On développe des comportements d’évitement ou d’enfouissement qui nuisent aux relations que l’on cherche à maintenir, développer ou établir.La honte nous empêche de parler pour protéger ceux et celles que l’on aime, pour éviter de les entraîner dans notre souffrance et tourmente.
Les jugements personnels n’étant que des pensées, la personne découvre qu’elle n’est pas obligée de perdre de l’énergie à tenter de les contrôler, ni de les croire.
La honte en psychothérapie, comme nous le verrons plus loin dans la phase traitement, est rarement un phénomène explicite au début du processus thérapeutique.
La honte est une émotion relationnelle.
La patiente présentée au début de cet article réussit progressivement à assouplir les jugements sévères qu’elle portait sur elle-même.
C’est-à-dire qu’elle se crée en réaction au regard de l’autre. Bien que la honte et la culpabilité aient des significations différentes, elles peuvent s’entremêler.La honte peut s’apaiser quand les autres cherchent à comprendre au lieu de juger.
L’ambition et la fierté permettent également de se sentir moins minable, mais le poison de la honte demeure en arrière-plan.
On peut également s’affranchir de la honte en se redonnant une image de soi différente devant les autres, en développant un côté altruiste.
La honte en psychothérapie.
Face à la réaction de l’autre, si l’on ressent de la honte, on peut se cacher le visage, comme si le regard de l’autre nous transperçait douloureusement.
C’est le conseil que je donne aux clients que j’aide en période de confinement.