Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés. La course camarguaise est un sport pratiqué en France, dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse, du Gard et de l'Hérault. La corrida, ou tauromachie, en espagnol fiesta brava (« fête du courage ») ou corrida de toros (« course de taureaux »), est à la fois une course et un combat durant lequel un matador affronte, selon des règles extrêmement précises, un taureau dans une arène avant de le mettre à mort. Elles n’étaient pas sans danger pour les spectateurs : Goya a représenté un accident survenu au cours d’une de ces fêtes, ayant entraîné la mort de l’La première à s'alarmer du danger que couraient les hommes dans de pareils jeux, aussi bien à cheval qu'à pied, fut dès le Les cavaliers pratiquent un combat à l’aide de lances, (ancêtre de la Dans le même temps la pratique du toreo à pied devient spectacle autonome selon les archives municipales de Il faut donc interdire cette pratique, mais aussi, celle d'égale dangerosité qu'est la corrida à cheval. Marcial Lalanda s'est tourné du côté de la Si Manolete toréait des bêtes de si petite taille, ce n'est pas toujours par choix personnel. Il y eut parfois influences dans les pratiques, mais héritage, non. Elle commence à utiliser ses valets pour distraire le taureau lorsque les cavaliers changent de cheval (fatigué ou blessé), ou pour les secourir en cas de chute. En 1854, à Bayonne, Gaspard Aguado, vicomte de Lozar et comte de Cazurra qui a été nommé pour s'occuper de toute l'organisation des fêtes et des arènes, publie sous le nom de Oduaga-Zolarde, (anagramme de Aguardo Lozar)Cette installation en France ne se fait pas sans mal, car elle soulève de nombreuses oppositions, notamment de la part de la Mais malgré la prohibition, de nombreuses corridas sont organisées en particulier dans le L'expansion de la corrida dans le Nord de la France est due, pour l'essentiel, à l' Mais ce sont les acteurs de combats athlétiques avec le taureau qui se pratiquent dans le Nord de l'Espagne, et de l'autre côté des Pyrénées, qui vont bientôt jouer un rôle important. Le principal acteur reste encore le cavalier, mais c’est désormais un Si la noblesse abandonne l’arène en Espagne, au Portugal, il n’en est pas de même : la course « aristocratique » continue d’exister. 1.1. La notion de culte sacrificiel avait été lancée par On dispose de documents visuels : peintures anonymes dès le On dispose aussi de nombreux traités rédigés par des ecclésiastiques sur la Des données politiques, sans rapport direct avec la corrida, viennent également brouiller son histoire avec des polémiques sur l'appartenance politique et les motivations des toreros, des gouvernants, des citoyens ou des historiens, en Les origines de la corrida et son déroulement restent opaques. 1902 pop. 1893 « course de taureaux » (Courteline, supra); 2. et Hist. La plupart des textes sont des poèmes (La bravoure du Cid Campeador face au taureau est célébrée non seulement par Mais à l'exception de Jean Testas, nombreux sont les historiens modernes qui, ne trouvant pas de preuve formelle des exploits du Cid campeador, mettent en doute les descriptions faites par Moratín, et par Paquiro. Pour la France, dans le même ordre : 83, 30, et 16En 2004, on compte en Espagne 810 corridas formelles (exclusivement à pied), auxquelles s'ajoutent 187 corridas mixtes (rejoneo + toreo à pied), 555 novillades piquées, 360 rejoneosEn France, en 2003 (on ne dispose pas des chiffres 2004), on comptait dans le même ordre 89 corridas, 45 novillades et 27 rejoneosEn 2003, le nombre d'arènes permanentes espagnoles était de 558, et de 400 arènes démontablesLe seul changement notable dans le toreo des matadors du Castella s'implique beaucoup dans la défense de la tauromachie comme on l'a observé au début de l'année 2011 en Les animalistes taurins ont parfois usé d'arguments politiques. Cette institution nationale en Espagne et dans de nombreux pays (…) La corrida est d'autant plus espagnole qu'elle est l'œuvre lente d'un peuple et de ses gouvernants« Aucune trace, aucun document n'établit que l'Espagne ait hérité d'aucun peuple son spectacle national« l'apport des jeux romains aux courses espagnoles est vain« l'action du Cid Campeador qui aurait combattu un toro à Madrid en 1038 est une invention de poète« Les premiers et les plus anciens toreros à pied dont on ait des données documentaires proviennent dans leur immense majorité de l'abattoir sévillan. Douze personnes furent blessées dans la bousculade et la course fut suspendue par décision du sous-préfet de Pontoise « Il aura fallu trente ou quarante ans pour que la vérité soit rétablie sur le matador. Les historiens ont longtemps débattu de l'importance relative à accorder à ces diverses influences. Si la tauromachie s'inspire de nombreux spectacles plus anciens, ses véritables origines demeurent inconnues. Il cite à ce propos l’anthropologue Sergio Dalla Bernardina qui doute de la sincérité des manifestations [en faveur des animaux] Une autre polémique artificiellement entretenue concerne la notion de cérémonie sacrificielle appliquée à la corrida.