L’état de stress chronique est, lui, une réponse de notre corps à une situation stressante qui dure. Elles durent cinq à dix fois plus longtemps que celles du système orthosympathique car leur dégradation dans le sang est plus lente, de plus elles ont des effets presque similaires. Les médullosurrénales vont sécréter de l’adrénaline et de la noradrénaline (80% d’ADR et 20% de NorADR) dans la circulation sanguine. Effets du stress sur la santé Le stress éprouvé au quotidien peut gâcher la vie, bien qu'il soit un phénomène indispensable à l’adaptation de notre organisme aux contraintes extérieures. Le système hypothalamo-hypophyso-surrénal va sécréter des glucocorticoïdes qui auront pour effets d’augmenter le taux de sucre dans le sang afin que les muscles, le cœur et le cerveau aient l’énergie nécessaire. Pour être efficaces, les hormones du stress doivent se lier à ce qu’on appelle des récepteurs. Face à des événements imprévus ou des changements importants, le stress nous aide à prendre conscience d’un danger qui nous menace. L’état de stress aigu (ou passager) correspond à une réaction de notre organisme face à une situation stressante ponctuelle (prise de parole en public, situation inattendue, changement de poste…). Ces dernières vont favoriser la glycolyse afin d’augmenter la production d’Adénosine Triphosphate (ATP) aidant l’organisme à lutter contre le stress en fournissant de l’énergie aux cellules. Hypertension, nervosité, fatigue, dépression… L’état de stress n’est pas une maladie en soi mais lorsqu’il est intense et qu'il dure, il peut avoir des effets graves sur la santé physique et mentale des travailleurs concernés. Le cortex surrénal est situé à la périphérie de la glande surrénale, qui est située au dessus d'un rein, et il constitue environ 90 % de la masse de cette glande. Schéma simplifié du système hypothalamo-hypophyso-surrénal Enfin, si la situation stressante se prolonge encore ou s'intensifie, les capacités de l'organisme peuvent être débordées : c’est l’état de C’est un peu comme si les hormones du stress transportaient un message avec une clé pour dire à toutes les cellules de l’organisme quoi faire. Il fait agir l’hypothalamus, le système nerveux autonome (SNA) et les médullosurrénales, et est qualifié d’axe rapide, car l’effet de ce système est immédiatement ressenti sur l’organisme. Les effets métaboliques participent à la néoglucogenèse (formation de glucose à partir d’éléments non glucidiques par le foie), inhibent l’entrée et l’utilisation du glucose dans de nombreux tissus, mais pas dans le cerveau... les effets permissifs permettent à notre organisme de résister au stress en augmentant le taux de glucose sanguin, et en rendant les vaisseaux sanguins plus sensibles aux autres médiateurs (les catécholamines) qui font monter la pression artérielle. Le stress éprouvé au quotidien peut gâcher la vie, bien qu'il soit un phénomène indispensable à l’adaptation de notre organisme aux contraintes extérieures.Mais quel est ce phénomène encore partiellement inconnu ? Il existe deux types de stress : le stress positif (passager) et le stress négatif (chronique).
Quand cette situation prend fin, les symptômes cessent généralement peu de temps après. Elle est conçue pour le court terme.Les changements physiologiques qui se produisent lors d'un stress de courte durée peuvent être utiles ; cependant, ce qui peut être utile et protecteur sur une courte durée peut être néfaste à long terme.Une exposition prolongée aux hormones du stress peut affecter plusieurs parties de votre corps :Tous les facteurs qui mettent les individus en tension permanente usent à la longue l’organisme. Le stress est un phénomène d’adaptation du corps qui permet à chaque individu de réagir à son environnement. Les recherches ont fait apparaître que ce syndrome général d’adaptation peut être modulé selon l’intensité et la durée des facteurs de stress en cause et selon nos expériences passées. Dès la confrontation à une situation évaluée comme stressante, le cerveau par le système limbique* stimule l a une fonction excitatrice sur certaines organe viscéraux (hors le système végétatif et les glandes sudoripares). Le stress est un phénomène indispensable à l’adaptation de notre organisme aux contraintes extérieures.
Schématiquement, le déroulement physiologique de la réponse non spécifique adaptative à un « stresseur » se fait en 3 temps et des rétrocontrôles négatifs. En situation de stress chronique, il perd sa capacité à freiner l'hypothalamus. Leurs effets sont semblables, cependant elles diffèrent en certains points, l’adrénaline a un effet plus important au niveau cardiaque que la noradrénaline.