), Formation des collections archéologiques et ethnographiques : notes sur des trajectoires d’objets latino-américains De la même façon, Génin fait bénéficier de ses découvertes différents pays avec qui il maintient un lien scientifique et personnel, comme la Belgique. Des discussions sont en cours pour rapatrier d’autres objets haïtiens entreposés aux États-Unis selon Erol Josué. Quand le droit de regard, de possession, d’utilisation et d’exposition de ces pièces nous échappe, cela contribue à l’appauvrissement du pays et des connaissances sur le territoire. Hamy semble le penserAprès cette première débâcle et considérant que la situation internationale se dégrade fortement, Dombey prend la décision de ne plus rien envoyer tant qu’il restera en Amérique latineComme pour le premier envoi de 1779, il est impossible de dire si les deux pièces de cet article se trouvent dans une de ces 36 caisses. Après avoir mené plusieurs projets de fouilles et de recherches archéologiques et avoir participé à plusieurs missions de conservation et de mise en valeur des collections archéologiques dans différents musées à Lima, elle est venue en France pour suivre des études d’histoire de l’art à Lyon (licence à l’Université Lyon 2) puis de muséologie à Paris (master à l’École du Louvre). La plupart des objets trouvés dans la collection de Donald Miller appartenaient au BNE.
Photo: Frantz Cinéus / AyibopostPrès de six ans après l’opération, les artefacts haïtiens en grande majorité des objets archéologiques qui datent de la période précolombienne (4500 av. Elle poursuit actuellement des recherches de thèse à l’École du Louvre sur l’histoire des collections archéologiques et ethnographiques provenant d’Amérique latine présentes dans les principaux musées parisiens, sous la direction de Cecilia Hurley-Griener.Revue portant sur l'histoire de l'art et des civilisations, l'archéologie, l'anthropologie et la muséologieFormation des collections archéologiques et ethnographiques : notes sur des trajectoires d’objets latino-américainsThe formation of archaeological and ethnographic collections: notes on the trajectories of Latin American objectsThe archaeological and ethnographic objects from Latin America now in museums have had several “lives”.
En juillet 1829, d’Orbigny fait un premier envoi au musée de Sèvres, composé de vases et de coupes provenant du Paraguay et d’Argentine.
Ainsi, le statut donné à ce type de collections au sein du musée de la manufacture de Sèvres reste subordonné aux aspects techniques de fabrication et de décoration. Dans ce contexte muséographique, la chemise de Dombey est exposée dans une vitrine thématique centrée sur le tissu, où elle occupe une place privilégiée, tandis que son vase anthropomorphe est présenté dans une vitrine consacrée à la civilisation inca, d’une manière un peu plus anonyme, partageant l’espace avec de nombreuses autres pièces. Sa vente la plus importante est réalisée en Espagne : le 3 décembre 1930, l’État espagnol fait l’acquisition d’une collection (42 pièces de textiles précolombiens et 6 pièces de textiles coloniaux) pour le Musée archéologique national pour 6 100 pesetasS.A.S. Vendredi 2 Février 2018 Les enquêtes sur l’affaire étaient en cours quand il est mort en 2015.Pilons, pierres à trois pointes, chaises sacrées, objets précieux… ces témoins du passé doivent fournir des indices sur un pan peu étudié de l’histoire d’Haïti. Perte ? Contrairement aux pièces qu’il envoie en 1829 et dont il fait don au musée de Sèvres, il propose cette fois-ci cette collection à la vente à Brongniart, qui demande l’aide financière du roi :Je ne peux que le prier obtenir du roi un crédit extraordinaire de 1200 fr pour acheter à M. Dessaline D’Orbigny un choix de poteries de l’Amérique du Sud pour être placées dans la collection céramique de la Manufacture Royale de PorcelaineBrongniart ne parvient pas à acheter la collection entière rapportée par d’OrbignyJ’ai fait un choix d’environ 20 pièces caractérisées par les diverses considérations que je viens d’exposer et j’ai l’honneur de vous proposer de demander au Roi d’en faire l’acquisition pour le Musée céramique de la ManufactureElle est mentionnée pour la première fois dans une liste récapitulative que rédige Brongniart lors de sa sélection en mars 1834 et qui s’intitule « Liste de vases antiques de l’Amérique Méridionale que Mr. Brongniart a mis à part ». En tête de liste se trouve la capacité d’Haïti à les conserver dans des conditions optimales.
Il faut distinguer, parmi les consignes sur la collecte d’antiquités reçues par Dombey lors de la préparation de son voyage, celles données par l’abbé Barthélemy, alors responsable du Cabinet des Antiques du roi. Cependant, ces deux inventaires sont différents.